dimanche 5 octobre 2008

héritage

La sonate phonétique de sons primitifs de Kurt schwitters, les poèmes phonétiques de Raoul Hausmann, les poèmes à crier et à danser de Pierre Albert-Birot, les crirythmes de François Dufrênne, les poèmes onomatopéiques futuristes de Filippo Tommaso Marinetti, les symphonies lettristes d’Isidore Isou, les improvisations vocales de Phil Minton, les expérimentations vocales d’Ami Yoshida, les récitations et les jactations de Georges Aperghis, la séquenza 3 de Luciano Bério pour Cathy Berberian, Démétrio Stratos, la pâtemot de Christophe Tarkos, l’art des bruits de Luigi Russolo, Marguerite Duras, les lipogrammes de Georges Perec, la lucidité et la souffrance d’Antonin Artaud, dada, la vacance de John Cage, interpénétration et non-obstruction, les énumérations-descriptions d’Anne-James Chatton, Joseph Beuys, la répétition nominale glamourrocknroll de Christophe Fiat, Stimmung de Karleinz Stokausen, les jeux de gorges des inuit, la diphonie des chanteurs-chamans de Tuva, Jaap Blonk, les mots planètes de John Giorno, David Moss, les incisions phonétiques de Jacques Demierre et Vincent Barras, les mégapneumes de Gil J Wolman, Diamanda Galas, la symphonie pour un homme seul de Pierre Henri et Pierre Schaeffer...
Voilà l’héritage, les références.
Je continue ce travail avec ma singularité, mon idiotie.

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